Mardi 22 septembre 2009 à 16:59
Maison d'été, plus tard. Le doux murmure de l'eau claire. Nos prochaines retrouvailles.
Mardi 22 septembre 2009 à 7:20
C’était un tendre après-midi d’octobre, le piano égraine les notes en cascades, elles n’en finissaient plus de tomber goutte à goutte.
Une de ces soirées crémeuses, onctueuses et épaisses, on s’y enfonce, on s’y blottit. On ne sait plus très bien quand le jour cède à la nuit, quand le ciel s’effondre.
Une de ces soirées crémeuses, onctueuses et épaisses, on s’y enfonce, on s’y blottit. On ne sait plus très bien quand le jour cède à la nuit, quand le ciel s’effondre.
Mardi 22 septembre 2009 à 7:15
Les yeux papillonnent. Envie de fuir. Je jette un dernier regard à Andréas.
Vendredi 21 août 2009 à 22:44
La mort coulait goutte à goutte dans les arcanes liquides. Dédale infini comme un lien glacé entre les humains, il brûle les phalanges de ceux qui s’égarent dans sa toile, veuve cruelle qui a perdu le sens et qui n’ose plus rester immobile, elle craint d’être glacée par le déluge du temps. C’est une agonie envoutante et secrète, elle glisse dans les veines comme un philtre oublié, consacré à la dévastation et à étourdir les âmes, la ciguë insidieuse tapie dans le cœur et parfois s’enflamme comme un bûcher de jeteuse de sorts.
Samedi 11 juillet 2009 à 18:19
Cette incroyable expérience du monde. Toute l’existence est là, palpitante, comme un cœur prêt à se rompre. Qu’est-ce qui importe encore ? Dehors, le typhon. Rien que les bourrasques et la fureur de l’ondée. Les fantômes, ils tapissent le décor. Un incendie emporte tout ce qu’il reste de cher. Ces étincelles mordorées qui dévorent orgueilleusement le ciel. J’aimerai les oublier, elles me rappellent que quelqu’un m’attend. Au bord du monde, je suis heureuse.
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