Nous sommes les fous, les révoltés, le vent et la fureur, la grâce et la tempête, le feu sous la glace, l’acide et le cristal. Nous sommes les voyous, les mercenaires, les yankees. Nous sommes légion, le chaos dressé contre l’ordre. Petite sœur, le monde est si laid dehors.
Leur vie, c’est celle que je voulais vivre. Alors je les ai suivis.
Je ne m’attendais pas à ce qu’on me comprenne, je ne m’attendais pas à ce qu’on me tende des fleurs, je n’ai jamais été une belle personne.
Tout cela… tout cela n’avait aucun sens. Le rire, les larmes. Le monde autour. Et ceux qui sont en laisse, ceux qui meurent de faim, toute cette injustice criante, ce poison dans l’air…
Je n’ai jamais très bien compris le monde autour, je n’ai jamais compris comment les autres faisaient pour vivre avec cette oppression, avec tous ces meurtres sur la conscience… C’est peut-être simple de fermer les yeux. Moi ça me donnait envie de pleurer. Alors j’ai commencé à faire sauter des immeubles. Puisque des milliers d’êtres vivants crèvent chaque jour de la main humaine, je n’allais pas oublier, moi. J’allais les écorcher de mes propres mains. Mais pas tous ceux qui n’y sont pour rien, prisonniers dans cette cage de verre : la fatalité. J’allais lacérer les autres : les responsables.
Vendredi 27 mars 2009 à 16:39
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