Tu étais si beau, tu étais comme un Dieu et aujourd’hui regardes-toi. Je suis la prêtresse sacrée qui panse les blessures, je suis ton éternelle ombre. J’ai attaché mes pas aux tiens alors même que tu n’étais que givre et chair à canon & tu me tournes le dos, alors même que tu n’as plus que moi. N’ais crainte que je ne te trahisse. Tu seras mort avant de sentir le poignard couler le long de ton épine dorsale. Le poison est une arme de femme, ondulante et sensuelle comme l’étreinte d’un aspic.
Tu étais Dieu et tu n’as pas pris garde à elles, elle t’a jeté un charme et tu dansais aux ondes de sa flûte. Brûlure.
Je t’ai ôté du bûcher car je suis la princesse, sache que je suis née pour te rencontrer.
Je me suis consumée de toi et regarde ce que tu as fait de moi. Je suis la putain que tu as aimée à la passion et à présent je lave tes pieds meurtris d’idole usée.
Il y a encore en toi cette étincelle de magie qui me dit qu’un jour tu brûleras en Olympe. J’espère que tu penseras encore à moi, parfois.