Mardi 21 septembre 2010 à 17:32

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Je fais des rêves et ces rêves me construisent. Peu à peu les images aléatoires et surannées, fragiles comme des toiles d’araignée que le réveil déchire, s’impriment en moi et me transforment.
À chaque fois que je la regarde, je pense au rêve et l’atmosphère devient plus moite, plus confinée. Je repense au rêve et à la fraicheur des draps sur lesquels nous étions étendues côte à côte, à son sourire un peu gêné (elle me tenait la main devant ses amies), à sa jupe un peu froissée (le rêve était une fête, le rêve était une fièvre). Le rêve efface l’instant et je la désire à nouveau, moi qui n’avais jamais désiré une femme.
Je n’ose pas lui en parler, ça lui ferait peur. De toute façon, ce rêve m’appartient, il est gravé dans ma chair. Je la regarde et je savoure d’un œil neuf sa grâce discrète, son charme retenu. Qui parle, le rêve ou moi ? Dans les rêves, tout est tellement plus intense, débarrassé de pensées intermittentes. Le rêve parasite mes réflexions et mes goûts, il fait de moi une créature chimérique, je ne sais plus si ces images sont des souvenirs ou des mensonges. Les rêves font tellement plus vrais.
Ce soir, je rêverai de quelqu’un d’autre.
Par plasticine le Mardi 21 septembre 2010 à 22:02
Les rêves sont tellement libres et imaginatifs, sans limites, que c'est très agréable de rêver, mais parfois dur de retourner dans la réalité !
 

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