Il me disait « ne t’inquiète pas, ils ne sont que des cendres. » en me caressant les cheveux comme si j’étais une petite fille. C’était bien. Je levais les yeux, c’était de ces temps, après Noël où la neige semble inutile, nous étions près de la fenêtre, protégé du monde extérieur, un banc désert, personne pour braver la tempête et une immense tristesse s’emparait de moi, sans que je ne sache pourquoi, et il me caressait les cheveux pour sécher mes larmes. Il était un peu comme un oncle trop vieux pour être chose, mon doux rêve, il avait des yeux comme des braises et moi je me brûlais toujours, et ses yeux, ses yeux… Ils me racontaient des histoires des temps anciens, des mots qu’il ne pourrait jamais me dire, qu’il ne voudrait jamais me dire, ils me disaient que j’étais belle et je ne les croyais pas. Tout était si calme et si rassurant… Qui m’enseignera le langage des flammes, à présent ?
Mercredi 1er avril 2009 à 20:31
Il me disait « ne t’inquiète pas, ils ne sont que des cendres. » en me caressant les cheveux comme si j’étais une petite fille. C’était bien. Je levais les yeux, c’était de ces temps, après Noël où la neige semble inutile, nous étions près de la fenêtre, protégé du monde extérieur, un banc désert, personne pour braver la tempête et une immense tristesse s’emparait de moi, sans que je ne sache pourquoi, et il me caressait les cheveux pour sécher mes larmes. Il était un peu comme un oncle trop vieux pour être chose, mon doux rêve, il avait des yeux comme des braises et moi je me brûlais toujours, et ses yeux, ses yeux… Ils me racontaient des histoires des temps anciens, des mots qu’il ne pourrait jamais me dire, qu’il ne voudrait jamais me dire, ils me disaient que j’étais belle et je ne les croyais pas. Tout était si calme et si rassurant… Qui m’enseignera le langage des flammes, à présent ?
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C'est un très beau texte..