Pénombre.
Les pas portés par la mélopée.
De la buée s'échappe de mes lèves. Fumée importune.
Le chemin balisé par quelques lanternes, pâles feux follets.
Il n'y a aucun bruit... rien d'autre que l'eau et les notes.
Le froid s'insinue entre mes os. Félicité.
Calme. Apaisements.
Personne autour.
Juste le chemin... il semble s'étendre par-delà de l'infini.
La Lune se mire avec complaisance dans le lac, il lui renvoie son image à l'envi.
Besoin de rien... marcher et oublier.
Un pied devant l'autre. Rien de plus.
Et la musique qui coule doucement... goutte... goutte...
Mais déjà il faut rentrer, déjà il faut abandonner les ombres, rejoindre les éclats de voix, le bruit... et la lumière.
Aveuglée.
J'irai encore errer, seule, à l'heure où l'idée de jour et de nuit et de seconde et d'échéance devient dérisoire, à l'heure où la réalité s'effiloche.
Attendez-moi.
Jeudi 12 juillet 2007 à 0:08
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