Ne te méprends pas, ceci est une lettre d’amour, la déclaration du siècle, comme on en a qu’une dans une vie. Tu n’es ni étrange, ni mystérieux, ni spécial. Tu es juste beau, inconnu. Inaccessible. Jamais je ne ferai un pas vers toi et jamais tu ne me regarderas : c’est dans l’ordre des choses. Je ne sais même pas ce qui me plaît chez toi, à vrai dire ton attitude me met mal à l’aise, des frissons heurtent ma peau lorsque par hasard mon regard se perd dans le tien. Tu ne cesses de me faire perdre la tête, encore et encore. Parfois je me dis que cela ne peut être que le destin, une sorte de lien qui nous unit, une force majeure ou de la génétique. Dis-moi qui tu l’as senti aussi, sans quoi tout s’effondre. Prends-moi dans tes bras, que je trouve enfin le repos, et ne t’étonne pas que je pleure. Car tes bras sont exactement là où j’ai envie d’être.
et pourtant, je ne suis pas disposée à laisser en lambeaux ma vie, pour toi, et ma dignité aussi, pour quelques baisers volés et un peu de poussière d’étoile. Et ça fait mal, ne t’étonnes pas si je m’enflamme. Peut-être ne sommes-nous pas encore prêts, peut-être nous sommes-nous rencontrés trop tôt. Ne me laisse pas.