Un cri pur dans la nuit. Les danaïdes tentent de couvrir l’appel de leurs chants cristallins mais il est trop tard, il résonne dans les cœurs.
Les dryades ont fui le bosquet. Il est hanté d’un mal trop ancien.
Bientôt les humains piétineront la terre, l’armée des innombrables venue répondre à l’injonction, aveugles et une seule clameur aux lèvres, un grondement sourd qui vibre dans les gorges, prêt à être délivré, prêt à dévaster.
Les dryades ont fui le bosquet. Il est hanté d’un mal trop ancien.
Bientôt les humains piétineront la terre, l’armée des innombrables venue répondre à l’injonction, aveugles et une seule clameur aux lèvres, un grondement sourd qui vibre dans les gorges, prêt à être délivré, prêt à dévaster.
Cet appel, c’est le vagissement de la bête qui s’éveille, le sanglot inquiet du mangeur de chairs qui attire ses adeptes.
Abreuvé par la peur, il se prend pour un dieu, il attire à lui les fous et les âmes en peine.
Ils fendent les bois à sa poursuite. Lorsqu’ils croisent son murmure entre les arbres, il les empoisonne de douces paroles filées de fiel, se distille dans leurs veines, déguste leurs âmes. Illusionniste, trompeur, il se drape de ténèbres, corrompt les sols, ne laisse derrière lui que des corps et une odeur de souffre.
Abreuvé par la peur, il se prend pour un dieu, il attire à lui les fous et les âmes en peine.
Ils fendent les bois à sa poursuite. Lorsqu’ils croisent son murmure entre les arbres, il les empoisonne de douces paroles filées de fiel, se distille dans leurs veines, déguste leurs âmes. Illusionniste, trompeur, il se drape de ténèbres, corrompt les sols, ne laisse derrière lui que des corps et une odeur de souffre.
N’y tenant plus, je m’élance, je vais à la rencontre de ce tricheur, de cette idole de paille, à la recherche d’un bonheur de cendres. Parce qu’il n’y a plus rien à faire.