Samedi 6 septembre 2008 à 18:35

J'ai peur. J'ai tellement peur que je ne trouve plus les mots, je jette des phrases laides sur le papier, je ne sais même pas le noyau de toute cette angoisse qui m'étreint.
Je raccroche tout juste, j'avais ta voix contre l'oreille, et pourtant.
C'est une épreuve que je suis contrainte d'affronter seule.

Avoir peur avant, c'est normal, mais le pire est passé, j'ai affronté les premiers instants, j'ai lié des connaissances.
Mais j'ai peur, toujours peur… de quoi ? De rester sur le côté, de ne pas être à la hauteur, de ne pas trouver de moitié, ne serait-ce pour passer deux années ?
Et pourtant, leurs discours m'ont motivés (l'ennui des discours, aussi sensés qu'ils soient, c'est que les effets qu'ils produisent s'évanouissent en quelques heures), je ne suis pas encore ensevelie, je rentre chez moi et je n'ai rien à faire, c'est très étrange, j'ai l'impression de tricher, de prendre du bon temps sur mon temps d'étude, faire l'école buissonnière. Je rentre chez moi pour déjeuner, quelle chose étrange pour moi qui ai toujours été demi-pensionnaire ou interne, je suis libre de manger ce que je veux, de la façon dont je le souhaite. Je n'ai de comptes à rendre à personne. Je suis libre. Quelle chose étrange.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'ici, j'ai emménagé hier et c'est déjà mon sanctuaire, mon refuge.
Je me sens rassérénée de rentrer « chez moi », où personne ne m'attend, où personne ne me dit ce que je dois faire.
J'ai un temps infini devant moi, à ne savoir qu'en faire.
Je ne suis même pas sûre de vouloir le partager avec toi, je me sentirais trop coupable.
Et pourtant je voudrais tant que tu sois là.

Je me demande parfois si j'ai fait le bon choix.
Rigueur, contraintes vestimentaires, piété… Tout ce que j'ai toujours rejeté.
Et pourtant, la situation n'aurait pu être que pire si j'avais été en province.
Il ne faut pas que j'émette de pensées aussi néfastes.

Et j'ai peur, peur du bizutage, je crois, peur de ne plus avoir de vie, du temps pour personne, sacrifier mes amis pour toi, te sacrifier pour ma famille.
Et si je n'étais pas à la hauteur ?
Heureusement que j'ai ce petit bout de toi, ce bout de métal tordu autour d'un caillou, j'aime l'idée que tu sois toujours un peu avec moi.
Ça y est je pleure encore.
Mais ça ira mieux. Ça ira mieux demain.
Ce n'est qu'une première impression. Tout va s'arranger.

Don't leave me

Par CeNedra le Mardi 9 septembre 2008 à 18:19
Maaaiiis euhh t'en fait pas mon Hachi lui aussi il est en prépa^^

Pis en sup t'as le temps t'en fais pas ^^
Par Lince Darkness le Jeudi 11 septembre 2008 à 13:07
C vrai que l'on ne fait pas grand chose.... pour l'instant..... ..... >.< PAS LES Kholes non!
 

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