Je pensais que je saurais quoi te dire en pareilles circonstances, mais on ne sait jamais vraiment quoi dire. J’aimerai que tu voies par mes yeux les galets inconfortables, les reflux qui soupirent et le ciel cendré. Mais toi et moi ne feront jamais un. Rejoins-moi. C’est amusant, il n’y a personne ici. Je vais au café, je me prépare moi-même un expresso trop serré et je laisse quelques pièces sur le zinc, je sais que quelqu’un s’en empare. C’est comme si l’Humanité s’était retiré d’ici. Je t’envoie le goût des embruns sur mes lèvres, mon amour.
Samedi 11 juillet 2009 à 18:45
Je pensais que je saurais quoi te dire en pareilles circonstances, mais on ne sait jamais vraiment quoi dire. J’aimerai que tu voies par mes yeux les galets inconfortables, les reflux qui soupirent et le ciel cendré. Mais toi et moi ne feront jamais un. Rejoins-moi. C’est amusant, il n’y a personne ici. Je vais au café, je me prépare moi-même un expresso trop serré et je laisse quelques pièces sur le zinc, je sais que quelqu’un s’en empare. C’est comme si l’Humanité s’était retiré d’ici. Je t’envoie le goût des embruns sur mes lèvres, mon amour.
Commentaires
Par Austailes le Samedi 11 juillet 2009 à 20:39
Vraiment très bien écrit!
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