Une lettre interdite, une lettre qui ne devra jamais te parvenir. Je t’aime tellement, ma peau me brule. Je meurs de toi.
Qui es-tu pour t’imposer à moi malgré mes désirs, qu’es-tu pour me terrasser de la sorte ? Je ne sais même pas ce qui me plaît en toi, je suis perdue, tout n’est qu’un champ de ruines autour de moi et le visage de Cassie, sereine, comme si le monde ne tombait pas en morceaux, si tu savais comme il me hante, son sourire toujours un peu triste…
Je ne veux pas finir comme elle, je ne suis pas sûre d’avoir le choix, je suis déjà tombée si bas…
Je n’étais rien, j’étais transparente, j’avais quelqu’un pour accompagner mes jours et réchauffer mes draps, tout était si parfait, tout était si simple… C’est tellement douloureux de vivre, d’aimer encore… aimer qui ? Je ne te connais pas. Je ne te connaitrai jamais. Comment pourrais-je être moi-même en ta présence qui me glace, comment pourrais-je m’abandonner dans tes bras sans frissonner ? Comment pourrais-je te dire mon secret ? Je suis si laide, tu ne comprendrais pas même si je t’expliquais.
La vérité c’est qu’aussi fort que je t’aime, il y a ce mur entre toi et moi, il y a ses bras qui m’entravent, je pourrais presque trouver un équilibre entre ces deux amours incompatibles, celui qui fait ma vie et celui qui me tue, et cette douleur qui brûlera jusqu’à ce que je parvienne enfin à t’oublier… Vivre à nouveau… Il neige en enfer… Si tu m’aimes, regarde-moi. Je t’en prie, regarde-moi.
Je suis toujours cette gamine qui veut juste un peu d’affection, je t’en aurai donné, si tu savais… Je suis attirée par toi, c’est un crochet dans mon cœur et je ne comprends pas, il semblerait presque absurde que je ne te plaise et je l’ai bien vu dans tes yeux mais pour toi ce n’est qu’un jeu, comment pourrais-je te faire confiance ? Pourrais-tu seulement m’aimer comme il m’aime ?
Je suis toujours cette gamine qui veut juste un peu d’affection, je t’en aurai donné, si tu savais… Je suis attirée par toi, c’est un crochet dans mon cœur et je ne comprends pas, il semblerait presque absurde que je ne te plaise et je l’ai bien vu dans tes yeux mais pour toi ce n’est qu’un jeu, comment pourrais-je te faire confiance ? Pourrais-tu seulement m’aimer comme il m’aime ?
Mon Dieu, Andréas, c’est une lettre interdite, je ne devrai pas penser à ça, à toi, je me surprends à m’imaginer loin de Gaétan, loin de mes chaînes et pourtant, je l’aime, tu le sais ? Je l’aime plus profondément que je n’ai jamais aimé personne…
Mais toi… Mon Dieu, laisse-moi croire que je te plais, laisse-moi croire que tu me trouves jolie, même un peu, même si je pourrais en mourir de douleur… Je voudrais tant que l’empreinte de tes mains s’imprime sur ma peau, mais je ne peux pas, je n’ai pas le droit…
Mais toi… Mon Dieu, laisse-moi croire que je te plais, laisse-moi croire que tu me trouves jolie, même un peu, même si je pourrais en mourir de douleur… Je voudrais tant que l’empreinte de tes mains s’imprime sur ma peau, mais je ne peux pas, je n’ai pas le droit…
Tu vois bien que je suis si laide.