Comme si tous les efforts que l’on avait fait jusqu’à présent, les « innovations technologiques » n’avaient que pour but d’annihiler en nous toute tentative de l’effort lui-même. Facilité et paresse, notre siècle en deux mots. Est-ce mal ? L’effort est-il réellement préférable à la facilité ouatée de notre quotidien lyophilisé, où le monde obéit en un bouton ? Ou le culte de la difficulté n’est que le reflet d’un temps perdu ?
Il faut toujours se méfier des valeurs, de tous ces apparents lieux communs qu’on nous inculque. On est généralement trop bien éduqué, trop bien formaté, trop bien rigidifié, pour être capable de prendre un recul réel par rapport à elles. Comment savoir si la morale harmonisée sur les battements de notre cœur vise à défendre le Bon en soi ou les intérêts particuliers de certains, camouflés sous un vernis de bien collectif ? Comment être Persan ?
Le culte de la facilité et de la stupidité de consommation est-elle un mal propre à notre siècle ?
Et si l’Humanité avait atteint un nouveau stade de sa longue trajectoire. Elle a atteint un niveau de confort suffisant pour se payer le luxe de ne plus le faire progresser en qualité, mais en quantité, afin que chacun sur cette Terre ait accès à la consommation et à la quiétude douillette de l’oisiveté et de la bêtise.
Mais il faut bien que quelqu’un œuvre pour cette contagion, car rien ne peut être construit sans entraînement, sans douleur.
L’Humanité a-t-elle globalement régressée en tant que richesse humaine. En ce qui me concerne, une certitude. Nous sommes loin d’avoir progressé.
Il faut toujours se méfier des valeurs, de tous ces apparents lieux communs qu’on nous inculque. On est généralement trop bien éduqué, trop bien formaté, trop bien rigidifié, pour être capable de prendre un recul réel par rapport à elles. Comment savoir si la morale harmonisée sur les battements de notre cœur vise à défendre le Bon en soi ou les intérêts particuliers de certains, camouflés sous un vernis de bien collectif ? Comment être Persan ?
Le culte de la facilité et de la stupidité de consommation est-elle un mal propre à notre siècle ?
Et si l’Humanité avait atteint un nouveau stade de sa longue trajectoire. Elle a atteint un niveau de confort suffisant pour se payer le luxe de ne plus le faire progresser en qualité, mais en quantité, afin que chacun sur cette Terre ait accès à la consommation et à la quiétude douillette de l’oisiveté et de la bêtise.
Mais il faut bien que quelqu’un œuvre pour cette contagion, car rien ne peut être construit sans entraînement, sans douleur.
L’Humanité a-t-elle globalement régressée en tant que richesse humaine. En ce qui me concerne, une certitude. Nous sommes loin d’avoir progressé.