En guest-star :
- Il y a des tarifs pour les enseignants ?
- Comment ça se passe pour les spécimens ?
- Vous fermez quand ? (on ne ferme pas, comme c’est écrit sur la porte)
- Vous avez des toilettes ? (non, pourquoi, on a l’air d’un bistrot ?)
- Les éditions Foucher ? (au fond, à droite)
- Vous avez un numéro de téléphone ? (ces gens doivent ignorer l’existence d’Internet)
- Quand sort le livre du prof ?
…
- Il y a des tarifs pour les enseignants ?
- Comment ça se passe pour les spécimens ?
- Vous fermez quand ? (on ne ferme pas, comme c’est écrit sur la porte)
- Vous avez des toilettes ? (non, pourquoi, on a l’air d’un bistrot ?)
- Les éditions Foucher ? (au fond, à droite)
- Vous avez un numéro de téléphone ? (ces gens doivent ignorer l’existence d’Internet)
- Quand sort le livre du prof ?
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Finalement, je pense que l’enseignant n’est pas vraiment un rat stupide frappé de cécité. C’est juste que leur grande passion, c’est faire tourner en bourrique les fourmis travailleurs de la librairie. C’est pour ça qu’ils n’hésitent pas à traîner dans le magasin après la fermeture. Pour ne rien acheter. Et se plaindre de la politique commerciale est vraiment inférieur à celle des autres maisons, et que c’est dissuasif, et qu’il faut le faire remonter à la direction. D’où l’ultime paradoxe : si le service est à ce point minable, pourquoi s’obstiner à prendre nos livres ? Et s’ils sont misanthropes, pourquoi se déplacer lorsqu’ils pourraient commander sans le moindre contact humain ? (autre paradoxe : l’enseignant préfère passer commande à la librairie et se fatiguer à revenir plutôt que de se faire livrer. Nul doute que leur rapacité leur fait craindre de dilapider leur salaire de fonctionnaire en frais de port).
L’avantage de travailler dans une librairie enseignante, c’est qu’on tombe sur des OVNIs « Vous avez des livres de cuisines/des livres sur les samouraïs ? » ou « vous vendez des jouets ? Do you sell map or coloring albums ? » qui n’ont visiblement pas lu la devanture avant de pousser la porte.
J’aimerai conclure par quelques mots très simples, à tous les enseignants qui liront ces lignes : ces manuels et autres livre du professeur, vous en achetez maximum une fois par an, alors arrêtez de me dire que ces dépenses ne sont pas déduites de vos impôts. Parce que franchement, c’est pas la ruine.