Au plus noir des cœurs il y a toujours cette fange épaisse, celle qu’on voudrait mettre à l’abri des regards. Toujours elle déborde, marée noire des sentiments.
La bile monte aux lèvres, cette voix qui susurre « tu ne maitrise rien » encore et encore. Je crache une salive noire, ça j’en possède encore le contrôle. Peut-être vont-ils me retirer ça aussi, ils ont bien eu le reste. La folie me protège de leur chaos, leur monde est un magma brulant qui tend ses lianes dans ma direction, parfois elles se saisissent de moi et laissent de profondes balafres sur mes bras. Avoir mal, ça je peux le faire.