Jeudi 18 février 2010 à 15:13

Une prépa, c’est parfois plein d’espoirs.
Au début de l’année, ça fait un sévère discours sur les fléaux qu’engendrent le retard et l’absentéisme, nouvellement promus péchés capitaux pour effrayer les bizuts.

Las ! Ils prennent de l’assurance à vitesse grand V et composent rapidement leur emploi du temps à la carte. La première victime de l’optimisation est la matière du sport.

Malgré une volonté de se mettre en quatre pour attirer les élèves, allant jusqu’à mettre en place une séance d’abo-fessiers, en un mois la moitié des effectifs s’offre une grasse matinée (en même temps, mettre le cours en première heure au milieu de la semaine, ça tient de la tentation).

Certains ont vite compris la combine et se lèvent pour 9h30 (heure de l’appel) : l’effort sportif le plus intense consistera à dire son nom et sa classe.

D’autres, plein de masochisme, se lèvent à l’aube pour échanger quelques volants au badminton voire bavarder pendant 2 heures, manipulant vaguement un ballon de basket, au cas où un professeur surgisse à l’improviste.

Au final, les valeureux lève-tôt seront récompensé d’un 17 totalement immérité et inutile.

Au moi de mai, il restera environ ¼ des élèves. En deuxième année, le cours de sport est de guerre lasse transformé en grasse matinée officielle.
Par Soho le Dimanche 7 mars 2010 à 15:28
Ou bien le cours de sport peut être facultatif, et à des horaires où il est certain que les valeureux sportifs de prépa ont cours...
 

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