Sur l’azur zébré du marbre il pleure encore ces enfants hors du temps, il pleure comme je meurs de soif entre tes bras décharnés, comme on meurt de toi. Tu es ce que j’ai craint, ce que je n’ai jamais espéré. Tu voulais que je vive en me tuant à petit feu, mais je n’ai plus rien à apprendre de tes mensonges. Quand je voulais la mort tu m’as rendue la vie et à présent tu ne me souffres. Tu as trop trahi pour faire jamais confiance. Tu voudrais que le monde s’effondre, que tout s’arrête, alors tu cognes sur les murs de ta prison de verre, encore et encore, mais rien ne s’arrête jamais. Tu as tellement renié l monde que le monde ne te reconnaît plus, alors tu te raccroches à moi comme on se retient à un iceberg. Laisse-moi te dire que tu ne m’amuses plus. Tu as toujours été tout ce que je haïssais en moi. Je meurs de toi sur le marbre zébré d’azur.
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L'amour et ses relents de cruauté. N'est-ce finalement qu'une malédiction pour ceux qui refusent la solitude ?