Je me demande d’où provient cette étrange manie de s’exprimer à travers ses vêtements. Si l’habit ne fait pas le moine, alors qu’est-ce qui fait le moine ? J’aime projeter ce que je suis sur mon enveloppe physique, les autres changent de direction lorsqu’ils croisent mon chemin. Je suis celle qui égare les voyageurs, celle qui bouleverse les consciences au point qu’elles croient sur le point de se déchirer. Je ne vous conterai pas une rencontre car je suis un félin solitaire. J’aime affronter seule l’œil aveugle du cyclone. J’i parfois le sentiment de disperser en volutes ceux qui m’approchent, comme une bourrasque sacrée chargée de mille aiguilles. Je suis le vampire de midi, je voulais juste revoir le soleil une dernière fois. Connaissez-vous la détresse des démons nocturnes, savez-vous la douleur sourde qui bat dans leurs tempes ? C’est un mal plus vieux que le monde, tellement plus ardent que la brûlure d’une étoile. J’avais rêvé de vivre toujours et je me consumais de voir le soleil encore une fois. Mon visage ‘est plus qu’un masque de cendres, figé à jamais par le cri muet de la morsure des flammes. Et je me suis soudain demandée si je pourrais aimer à nouveau. Les siècles ont donné à mes cheveux, mes pupilles et jusqu’à mes ongles le grenat du sang qui m’abreuve. Je suis une chimère et pourtant j’ai aimé à la passion. Pouvez-vous ressenti la morsure glacée d’un dernier coucher de soleil, d’un cœur qui se consume ? Je sais à présent que jamais je ne cesserai de hanter les chemins, des cendres dispersées par le vent.
Lundi 13 juillet 2009 à 19:20
Je me demande d’où provient cette étrange manie de s’exprimer à travers ses vêtements. Si l’habit ne fait pas le moine, alors qu’est-ce qui fait le moine ? J’aime projeter ce que je suis sur mon enveloppe physique, les autres changent de direction lorsqu’ils croisent mon chemin. Je suis celle qui égare les voyageurs, celle qui bouleverse les consciences au point qu’elles croient sur le point de se déchirer. Je ne vous conterai pas une rencontre car je suis un félin solitaire. J’aime affronter seule l’œil aveugle du cyclone. J’i parfois le sentiment de disperser en volutes ceux qui m’approchent, comme une bourrasque sacrée chargée de mille aiguilles. Je suis le vampire de midi, je voulais juste revoir le soleil une dernière fois. Connaissez-vous la détresse des démons nocturnes, savez-vous la douleur sourde qui bat dans leurs tempes ? C’est un mal plus vieux que le monde, tellement plus ardent que la brûlure d’une étoile. J’avais rêvé de vivre toujours et je me consumais de voir le soleil encore une fois. Mon visage ‘est plus qu’un masque de cendres, figé à jamais par le cri muet de la morsure des flammes. Et je me suis soudain demandée si je pourrais aimer à nouveau. Les siècles ont donné à mes cheveux, mes pupilles et jusqu’à mes ongles le grenat du sang qui m’abreuve. Je suis une chimère et pourtant j’ai aimé à la passion. Pouvez-vous ressenti la morsure glacée d’un dernier coucher de soleil, d’un cœur qui se consume ? Je sais à présent que jamais je ne cesserai de hanter les chemins, des cendres dispersées par le vent.
Commentaires
Par spooky-dream le Lundi 13 juillet 2009 à 22:15
il y a des passages que j'aime beaucoup comme "Connaissez-vous la détresse des démons nocturnes, savez-vous la douleur sourde qui bat dans leurs tempes ? C’est un mal plus vieux que le monde, tellement plus ardent que la brûlure d’une étoile. J’avais rêvé de vivre toujours et je me consumais de voir le soleil encore une fois." et "Les siècles ont donné à mes cheveux, mes pupilles et jusqu’à mes ongles le grenat du sang qui m’abreuve. Je suis une chimère et pourtant j’ai aimé à la passion. Pouvez-vous ressenti la morsure glacée d’un dernier coucher de soleil, d’un cœur qui se consume ? Je sais à présent que jamais je ne cesserai de hanter les chemins, des cendres dispersées par le vent.", par contre j'ai du mal à cerner ce que tu veux faire ressentir à travers ce texte, mais je le trouve très jolie quand même :)
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