Se laisser surprendre par la beauté d’une rue anonyme, un jour d’automne. Le soleil baigne le carrefour, croisé au détour d’une promenade, lui seul parvient à conférer cette beauté à cette route qui devient ruelle intime. La saveur acidulée des vacances de la Toussaint, du temps sans contrainte, si rare. Leur brièveté leur donne la douceur des ailes de papillon. Rien ne presse, pour une fois, alors on s’immobilise sur le trottoir et on contemple ce croisement en marge de la ville, comme une route de village qui se serait égarée. Il n’y a presque personne, c’est si rare, on pourrait presque se croire en été, dans une rue familière et aimée, quelques arbres parachèvent l’illusion. Mais il faut bien rentrer.
Lundi 25 octobre 2010 à 23:46
Se laisser surprendre par la beauté d’une rue anonyme, un jour d’automne. Le soleil baigne le carrefour, croisé au détour d’une promenade, lui seul parvient à conférer cette beauté à cette route qui devient ruelle intime. La saveur acidulée des vacances de la Toussaint, du temps sans contrainte, si rare. Leur brièveté leur donne la douceur des ailes de papillon. Rien ne presse, pour une fois, alors on s’immobilise sur le trottoir et on contemple ce croisement en marge de la ville, comme une route de village qui se serait égarée. Il n’y a presque personne, c’est si rare, on pourrait presque se croire en été, dans une rue familière et aimée, quelques arbres parachèvent l’illusion. Mais il faut bien rentrer.
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Seulement, l'été est loin je trouve, mais sa candeur illumine encore