Je ne comprends plus très bien. Je ne sais plus ce qui est bien, ce qui est vrai, et personne ne prend la peine de m’expliquer, car je suis belle, je suis riche, je suis célèbre. Je suis leur idole mais le bucher attend patiemment ma chute dans mon jardin des Hespérides.
Je ne sais plus très bien qui je suis, je sais juste qu’il y a cet autre en moi qui menace de sortir et de leur trancher la gorge et d’avaler leur tête tout rond. Je tente de contenir le monstre en moi mais j’en oublie le reste, tout ce qui m’est cher s’arrache douloureusement de moi, et mes souvenirs et les gens que j’ai aimé, je tente de retenir la créature dans les limites de mon enveloppe corporelle, ce monstre qui m’a sauvée, qui a fait de moi ce que je suis, mais il n’y a pas de don sans malédiction.
Ça a faim, alors ça me dévore à défaut de croquer mon assistante.
Je suis perdue dans une illusion dorée, le monde autour de moi m’est étranger, je suis étrangère à moi-même, alors je frappe la glace, encore et encore, jusqu’à ce que le froid anesthésie mes phalanges sanglantes.
Le monde est beau, je cligne les yeux pour affronter le scintillant.
Un garçon m’embrasse, je ne sais plus qui il est, je ne sais plus si c’est bien ou illusoire, alors je le laisse faire.
Il me dit qu’il m’aime, encore et encore, et j’essaye de faire taire le monstre qui en ferait bien son déjeuner. Je ne sais plus qui est ce garçon mais je crois que j’ai de l’affection pour lui, alors je fais terre l’horreur qui se love dans mes entrailles.
Ma vie est un conte de sorcières et de diablotins où je n’ai encore tué personne mais je sais que c’est le genre d’histoire qui finit toujours mal.
Je ne sais plus très bien qui je suis, je sais juste qu’il y a cet autre en moi qui menace de sortir et de leur trancher la gorge et d’avaler leur tête tout rond. Je tente de contenir le monstre en moi mais j’en oublie le reste, tout ce qui m’est cher s’arrache douloureusement de moi, et mes souvenirs et les gens que j’ai aimé, je tente de retenir la créature dans les limites de mon enveloppe corporelle, ce monstre qui m’a sauvée, qui a fait de moi ce que je suis, mais il n’y a pas de don sans malédiction.
Ça a faim, alors ça me dévore à défaut de croquer mon assistante.
Je suis perdue dans une illusion dorée, le monde autour de moi m’est étranger, je suis étrangère à moi-même, alors je frappe la glace, encore et encore, jusqu’à ce que le froid anesthésie mes phalanges sanglantes.
Le monde est beau, je cligne les yeux pour affronter le scintillant.
Un garçon m’embrasse, je ne sais plus qui il est, je ne sais plus si c’est bien ou illusoire, alors je le laisse faire.
Il me dit qu’il m’aime, encore et encore, et j’essaye de faire taire le monstre qui en ferait bien son déjeuner. Je ne sais plus qui est ce garçon mais je crois que j’ai de l’affection pour lui, alors je fais terre l’horreur qui se love dans mes entrailles.
Ma vie est un conte de sorcières et de diablotins où je n’ai encore tué personne mais je sais que c’est le genre d’histoire qui finit toujours mal.