Pardon, Nana. Je t'ai négligée. C'est vrai que tu as Ren, tu as ta carrière, c'est vrai que je me suis laissée emprisonnée dans ce château loin de toi, loin de tout. L'appart me manque, et son odeur de tabac froid, la lumière du soleil le matin, par la fenêtre de la cuisine, ta lumière à toi, me manquent. Je voudrais encore t'entendre chanter, ça me manque si tu savais, et ton rire...
À présent je suis libre, les cordes tombent. Libre de me jeter à corps perdus dans d'autres bras. Le fil rouge. Ca ira mieux lorsque tu seras revenue de ta tournée... l'idée d'être loin de toi me brûle la peau. Ca ira mieux lorsqu'on aura du temps pour nous. De toute façon je t'aime toujours aussi fort.
Nana, je brûle, c'est le fil rouge, comme un hameçon dans ma poitrine. Il est comme le soleil qui enflamme mes nuits. Qu'y puis-je ? Il enflamme mes paupières.
Je brûle de te retrouver, tu me manques tant... Tu es magnifique.