Dimanche 25 mai 2008 à 20:12

Ma pauvre amie. Ma pauvre fille. Ma pauvre conne.
Tu croyais réellement pouvoir me battre, n'est-ce pas ? Tu pensais réellement être de taille à lutter.

Le vide se fait autour de toi.
Tu peux colmater les fissures comme bon te semble, tu devrais savoir que rien ne comble vraiment un vide que ce qu'il y avait là auparavant.
Mais que veux-tu que je te dise ? Saccages tout à coups de hache. C'est distrayant.

Tu peux te débattre comme il te chante, tu peux te convaincre que tu souffres atrocement.
Rappelles-toi juste que tout cela n'est que la conséquence de tes choix.

Ceci n'est pas une déclaration de guerre : à quoi bon ?
Tu as engagé les hostilités en sachant que tu ne pourrais triompher.
Tu es trop prisonnière de ton ego pour être cruelle pour de bon. Tu n'imagines pas à quoi est prête une femme blessée.
Mais au fond, tu sais bien que je ne dépasserais pas la simple mesquinerie, car j'ai encore le sens de l'honneur et l'estime de quelques personnes à ménager. C'est ce qui nous différencie.
Il est certain qu'apitoyée dans les blessures que tu t'es infligée, tu n'as pas à t'embarrasser de ce genre de scrupules.
Crois-moi, ta douleur vaut bien  la souffrance d'un autre, va. Ne crois pas que tu sois la seule à saigner. Ne crois pas que tu sois la seule à te débattre.
À croire que tu ne peux subir une égratignure sans tout saccager autour de toi.

Et je t'en veux, je t'en veux à tuer, parce que tu as piétiné tous ces souvenirs sans vergogne, comme si ça ne comptait pas.
Bien sûr que ce n'est plus comme avant, que toi et moi on n'a jamais rien été de plus qu des amies de circonstance, dépendantes l'une de l'autre par défaut, bien sûr que notre entente n'aurait survécu à l'été.
Et alors ?
Même que tu m'ais remplacée, ça ne compte pas. J'ignore même pourquoi tu mêles cela au reste, comme si c'était lié.
Si tu t'étais intéressée ce ne serait-ce qu'un instant à moi, comme je l'ai fait pendant tout ce temps, tu aurais su que j'étais prête à me réjouir pour toi. Mais c'est sans doute trop exiger.

Tu ne pourras nier qu'on a été proches, toi et moi, et je ne peux nier que ça me rend triste, ce gâchis, mais tu me rends malade, plus je pense à toi plus je suis hors de moi. Je compte les jours avant que je puisse ne plus avoir à poser les yeux sur ton visage immonde.
Mais puisque tu as choisi de tout piétiner, sois rassurée : je ne perdrai plus mon temps avec toi.
Tu sais que je suis la pire personne qu'il puisse exister, tu sais qu si l'occasion se présente je ne reculerai pas.
Tu es stupide et c'est ce qui a causé ta perte.
Que veux-tu que je te dise ?
Tout cela finira par se retourner contre toi pour de bon. Tu ne pourras fuir éternellement.
Tu veux jouer ? On va jouer.

Par CeNedra le Dimanche 1er juin 2008 à 13:03
=) Comme quoi faut pas chercher les gens :)
 

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