Vendredi 17 août 2007 à 17:56

Fée, je suis heureuse, ma mélancolie a été balayée en un coup de vent, je n'y crois pas moi-même. Cela faisait si longtemps…

Finalement, le bonheur, c'est si peu de choses, tu ne crois pas ?

Ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé, hein ? Juste toi & moi.
Vivement demain. Vivement toi.


Et puis il y a ce garçon, celui dont je ne t'ai pas parlé, dont je n'ai pas voulu te parler, parce que… Je ne sais pas.
Je suis tellement bien avec lui, j'ai tellement de chance…
Peut-être serais-je bientôt une nymphe ou peut-être même que déjà…
Je me blottis dans son T-shirt trop large à m'en faire une robe et tout va bien.
Le bonheur tient vraiment à si peu de choses.

Je passe mes nuits à leurs côtés, avec lui, lui et le roi des sylphes, & puis les autres…
C'est génial, tu n'as pas idée.
Il ne manque plus que toi.

Jamais je n'aurai cru… Je ne sais pas, que j'allais passer autant de temps avec eux, que nous nous entendrions si bien, que cela serait tellement...
C'est vraiment génial.

Et puis, le roi des sylphes m'apprécie, dit-on, il m'apprécie beaucoup, et ça aussi ça me rend heureuse, si tu savais, je suis tellement tellement heureuse… Parce que tu comprends, j'avais toujours l'impression de les embêter, de m'imposer, qu'on me supportait par gentillesse, après tout, je ne suis jamais que ta meilleure amie, et puis moi aussi, je l'aime bien, bien sûr, c'est quand même ta moitié, je suis si contente, si contente…
C'était peut-être ce dont j'avais besoin, l'univers qui me manquait.

Oh mon Dieu, Fée…
Je n'ai qu'une inquiétude, ce sont ces jours qui raccourcissent, la fin qui se précipite, la certitude que ces instants de bonheur prendront bientôt fin, peut-être pour toujours… Pour toujours…

Je les aime tant, Fée… Et toi, aussi.

Vendredi 17 août 2007 à 17:00

Encore une nouvelle journée.
Le téléphone obstinément muet, puisqu'il faut bien un moyen de torture moderne.
Encore attendre, errer toujours.

Fée était si belle, avec son petit sourire triste, lorsqu'elle nous a étreint, son roi des sylphes et moi, avant de monter dans cet avion pour Loin.
Un stage, un... Il faut bien vivre.

Je suis retournée à la maison de la Mer mais sans Fée elle n'est plus magique, ce n'est plus qu'une vieille bicoque en ruines. C'étai sûr.
J'ai même invité quelqu'un pour partager ma solitude, lorsque mon ennui fut las de ricocher contre les murs blancs et nus du salon.
Nous n'y faisons rien, puisqu'il n'y a rien à y faire, on s'occupe comme on peut.
Je ne fume pas, ici, sous peine de me faire gronder. Dommage. Ça ferait passer le temps.

Cette femme (puisque c'est une femme), je l'ai rencontré au hasard d'un job. C'est comme ça. Et on s'appelle encore, de temps en temps, ce ne serait-ce que pour se souvenir de ce qui fut.
Elle connaît mon existence par cœur, je n'ignore rien de la sienne.
Il faut bien se confier à quelqu'un.
Ne me demandez pas pourquoi elle. C'est ainsi.

Nous passons nos jours les yeux rivés sur nos cellulaires, faute de moyen de communication plus convaincants, mais personne n'appelle jamais.
J'écris des lettres interminables que je n'enverrai sans doute pas. Tant pis.

Encore attendre, attendre quoi ?
J'ignore seulement pourquoi j'ai quitté l'appart', certes j'y étais seule mais j'y étais bien, j'avais l'illusion d'appartenir au vaste monde et j'apercevais parfois un visage familier par la fenêtre.
Ici il n'y a que de l'herbe et des falaises.
Je devrais rentrer mais… À quoi bon ?

J'imagine que j dois vous en parler, puisque de toute façon je ne fais jamais que parler de moi, j'ai rencontré quelqu'un. Tout ce qu'il y a de plus platonique, rassurez-vous. Pourtant…
Un gentleman. Je lui di vous et pourtant il n'est guère plus vieux que moi.
Lui aussi a du temps à gaspiller, de l'ennui à peupler.
Nous nous voyons, parfois, lorsqu'il est désœuvré, lorsque je n'en puis plus de son absence.

Ici encore je l'attends, le son de ces mots ou…
Mes pensées refusent de s'en détacher.

Il est gentil, je sais qu'il y en a une autre et pourtant il me supporte.
Nous nous asseyons sur un banc, les cigarettes, le briquet passe de main en main.
Nous prenons place dans des salles obscures, chacun de mes atomes tendus vers lui dans sa plus grande indifférence.
Nous observons les vitrines sans prendre la peine d'entrer, nous parlons aussi, parfois, de choses communes et dénuées d'intérêt, nous perdons de l'argent pour oublier que nous perdons notre temps.
Nous rions, les mains crispées su une tasse de café et les manteaux qui délugent, même si nos éclats sonnent un peu faux.
Il me présente ses camarades, lorsque je l'y accule, nous errons, dans des boutiques douteuses, des bars enfumés, des rues endormies…

Peut-être que je le dévore, je dois être si… Enfin, tellement…
Mais il a prit une telle importance, vous comprenez…

Je le cite dans chacune de mes phrases, je m'en rends bien compte, mais ma confidente n'en a guère cure : elle a ses propres démons.

Je voudrais seulement entendre ses mots résonner dans mes oreilles une fois encore…

Alors j'attends. Nous attendons toutes les deux. Que le temps s'écoule. Qu'il apporte des jours meilleurs.

Encore une nouvelle journée.
Le téléphone obstinément muet.

Vendredi 17 août 2007 à 16:53

Rien que du vent, tout ça. Des insanités.

Je tourne en rond entre les murs de l'appart' 707, toute la journée durant. Pour changer.
Ces vacances ne me réussissent définitivement pas, sans compter que Fée a pris la clef des champs, elle voyage...
Savez-vous qu'elle a obtenu son diplôme ? Je suis tellement fière d'elle…
Bien sûr, il lui reste encore tant d'années à hanter les amphithéâtres… mais c'est bien, non ?

Je cherche désespérément de quoi remplir mes journées, un petit boulot… À croire que personne ne veut de moi.
Tant pis.

Je ne suis qu'un ectoplasme, l'écran est ma raison de vivre et pourtant j'effleure à peine mon clavier.
Les jours se succèdent, indifférents, monotones, ils ne mènent nulle part.
Nulle part.

Savez-vous ? Je suis encore tombée.
Sale habitude, vraiment.
Je ne suis pas sûr d'avoir envie d'en parler. Alors…


Il est minuit passé depuis longtemps, déjà. Impossible de dormir.
Je me lève à tâtons dans le noir, je me cogne partout.
Je me demande si Fée, aussi loin soit-elle, dort également.

Je savoure quelques volutes de fumée à la fenêtre (Fée a arrêté, je n'ai pas le droit de lui imposer les relents de ma mort lente).
Il fait une chaleur étouffante, même à cette heure.
Je déteste être fatiguée sans trouver le sommeil.

Fée est heureuse, vous savez ?

Et moi ? Toujours à me raccrocher à mes étoiles, il y a des choses qui ne changeront jamais.

À faire : acheter des bougies parce que c'est magique, me lever de bonne heure, envoyer un mot à Fée, arrêter d'envier le bonheur des autres.

Tiens, j'oubliais. J'ai encore perdu un point contre le temps.
Et Fée n'était même pas là.
De toute façon, il n'y a jamais personne.

J'aurai aimé qu'il soit là…

Vendredi 17 août 2007 à 16:50

Appartement n°708.
Juste en face du 707.
Longtemps inoccupé, il étouffe la poussière et l'air trop longtemps emprisonné qui n'aspire qu'à s'échapper à travers les vitres à double vitrage, les murs trop blancs suintent la tristesse et les meubles couverts de bâches attendent des jours meilleurs.
Bienvenue chez moi. Mon nouveau chez-moi.
Fée et moi en avions fait l'acquisition, avant de le délaisser. Mais nous avions senti qu'un jour, il nous servirait.

Avant, j'y venais, parfois, respirer sa solitude, laisser mes yeux se perdre dans le terrain vague, dehors, les clore et imaginer que tout recommence, l'appartement n°708 a le même parfum que son voisin de palier, avant que nous l'emplissions de notre essence, imaginer que je suis dans la maison de la mer, notre Eden privé, notre bulle de folie entre deux agonies.
Même écrire dans l'appartement n°708 avait un goût d'inédit, de transgression et d'étrange pesanteur.
Tout est à apprivoiser. Même les pièces vides et lasses.

Si Fée y venait, elle aussi ?
Peut-être.
Elle a le double des clefs, ça c'est certain.
Mais je n'ai jamais senti ses doux effluves se déposer sur ma peau comme une plume satinée dans l'atmosphère raréfié de l'appartement n°708.

Et voilà. Le lieu qui abrite mes jours, veille sur mes nuits.
De toute façon, je n'aurais pas pu vivre loin d'elle.

Son copain s'est installé avec elle, à présent.
Ne croyez pas qu'il me chasse, c'est moi qui ai pris cette décision, de m'éloigner un peu, de… je suis partie avant que…
Ce n'est pas que je ne l'aime plus, c'est autre chose. Elle le sait et c'est tout ce qui compte.
Je suis tellement heureuse pour elle, peut-être même plus qu'elle, alors ça nous fait rire toutes les deux.
C'est tellement… improbable, Fée avec un sylphe.
C'est merveilleux.

J'ai donc échut de l'appartement n°708.
Ne croyez pas que ce soit un supplice, que les cartons aient transités la mort dans l'âme.
Ce n'est pas une jubilation non plus.
C'est juste un détail.
Rien de grave. Rien de déchirant.
Ce n'est pas comme si je n'allais plus la revoir, jamais.

On a tiré à pile ou face, pour savoir qui resterait, mais au fond on s'en moque.
Parce que nous savons toutes les deux qu'aussi fort que nous soyons attachées à l'appart 707, au point qu'il soit devenu une partie de nous, depuis bien longtemps, avant même que nous y vivions, il flottera toujours pour celle qui y sera restée, seule, un parfum d'entêtante mélancolie.

C'est tellement étrange, incongru, un appartement vide. Sans personne qui papillonne tout autour.
Mais au fond, ce n'est pas si différent d'autrefois, avec tous ces jours que Fée passait à ses cours, à ses conférences, à ses… meetings, et que sais-je…

Parfois, lorsque l'immeuble est vide et que chacun vaque à ses occupations, que nul œil inquisiteur ne m'observera d'un air soupçonneux évoluer dans le couloir sur la pointe des pieds, lorsque je suis sûre de ne déranger personne, je quitte mon nouveau logement, vide de présence humaine, même de la mienne (j'ai tellement l'impression d'être un fantôme), je traverse le palier et je réintègre l'appart' 707. Comme on retourne pour quelques jours ou quelques souvenirs  au domicile familial, celui qui nous a vu grandir, celui dont chaque pan de papier peint terni par les ans hurle nos chimères d'enfant rêveur, nos pleurs d'adolescent révolté et nos châteaux d'Espagne, juste avant notre entrée fracassante et douloureuse dans le monde des grands. La vie « active ». Pourtant tout le monde y marche à reculon.

La première chose qui me frappe, lorsque j'ouvre la porte, et qui me manque, étrangement (parce que c'est nous c'est notre passé notre présent c'est un de nos traits d'union c'est un symbole), c'est l'absence de l'odeur de tabac froid.
Cette obsédante et infecte sentence de cigarette qui imprégnait tout et qui nous donnait des accès de désespoir, à Fée et moi, puisque rien ne semblait l'acculer à disparaître, quoi qu'en dise les publicités mensongères.
Je comprends que Fée ne veuille plus, pour le bébé et…
Mais j'ai presque envie de consumer une cigarette dans un cendrier improvisé, comme avant, tant cette atmosphère polie et anesthésie m'asphyxie.

Tiens, l'affiche de la mer n'est plus là. Dans mon ancienne chambre, je crois.
Un berceau vient y troubler l'ordre établi.
Je cherche vainement notre histoire, je cherche nos empreintes, à Fée et moi, tout est presque pareil mais tout semble bouleversé.
Alors, j'évolue dans l'appart' 707 à travers le filtre de ma mémoire mais la présence étrangère me colle à la peau.

Filtre.
Je ne fume presque plus, les volutes évanescentes prennent ses traits lorsque je suis seule, je ne veux pas, je ne veux pas vivre ici.

Je fume à la fenêtre, mon esprit s'envole sur les galions gris qui filent vers les étoiles, portées par le vent froid d'automne, et je sais que Fée décèlera les effluves âpres de tabac, et elle aura un sourire un peu passé, lavé par l'usure des jours, j'aimerai lui laisser un mot sur la table, une griffure pour marquer mon passage, mais rien n'est plus comme avant, alors je prends la clef des champs et je claque la porte derrière moi. Comme une voleuse.
Je sors pour oublier, une averse argentée dégringole du ciel, pourquoi argentée ?, je suis imprégnée de Fée, la magicienne, le ciel gris perle, c'est joli mais il y a trop de voitures qui saturent mon horizon, leur carcasse de métal me blesse, je n'entends plus la mélopée des gouttes, c'est dommage, elle m'apaise.

J'aimerais parler à quelqu'un mais je suis seule, je sais quelle voix je veux entendre mais je ne veux pas le déranger, je n'ai pas le droit, il ne sait pas que j'ai dérobé ce harpon à dix chiffres.
Malgré les jours et les années, c'est lui, toujours lui qui scintille lorsque je clos les paupières, c'est lui, toujours lui, puisque tout ceci n'est qu'un rêve, une gigantesque machination, une projection de ce que pourrait être cet avenir honni, à l'heure où rien ne sera pareil, où les moules seront brisés, mais chacun de leurs éclats s'enfonce dans mes pores, comme autant de dagues dans mon vieux cœur laminé, j'ai peur, j'ai si peur.

C'est pour ça que j'ai tellement besoin d'elle.
Car malgré quelques doutes dérisoires et quelques angoisses ridicules qui m'étreignent encore parfois… elle sera toujours là, roc inébranlable dans cette vallée de larmes.
Il m'arrive de vouloir purger mon univers de toutes ces présences douloureuses qui m'assaillent, comme autant de vagues qui me tourmentent, je voudrais écoper cet océan avec un sceau percé, parce que je n'ai peut-être besoin que d'elle… mais j'ai trop peur de l'étouffer.
Je ne conçois pas le futur sans elle, peut-être que c'est elle le futur.
Alors moi, ça va. Ça va très bien. Appart' 707.

Vendredi 17 août 2007 à 16:49

Machi…

J'ai fait un rêve… un drôle de rêve.
Je sais que ça te semble sans doute étrange, que je m'adresse à toi brusquement, pour te parler… de ce genre de détails. Je t'en parle parce que Fée s'inquiéterait trop.
Je suis sûre que toi, tu pourras garder ton sang-froid.

J'ai rêvé qu'on m'autoriserait à cesser de vivre. Et puis je me suis réveillée.
Alors je me suis levée, sans conviction, j'ai enfilé quelques nippes que j'ai piochées au hasard dans le placard.

Je suis submergée… Concours d'entrée (je n'en peux plus de rester seule), auditions de théâtre (mon partenaire a besoin de moi), et tout ces petits jobs que je dois cumuler…
Je dois aider Fée, tu comprends. Je n'en peux plus de faire mine de ne pas voir les factures qui s'accumulent sur le bureau.
Si seulement… tout n'arrivait pas en même temps.
Mais c'est pas grave. Ça va aller.

C'est juste que… Non ça ne va pas. Pourquoi ça devrait toujours aller ?
Je suis épuisée malgré mes heures à errer dans les limbes du sommeil, je suis irritable, nerveuse, le moral dans les négatifs.
Fée et quelques autres ont quelqu'un. Je suis seule.
Je veux juste me blottir contre quelqu'un et qu'il n'y ait d'autre bruit que les battements de son cœur –boum boum, boum boum…-
Non, ne me touche pas. J'aime pas. Arrête. ARRÊTE !
Haptophobie. Un mot barbare pour quelque chose très simple.
J'aurais pu être anorexique. Faire une tentative de suicide.
J'limite les dégâts.

Et les autres de s'inquiéter, et est-ce que ça va ?
Oui ça va. Non ça ne va pas. Oui c'est venu comme ça. Non je ne sais pas d'où je vous dis. Non je n'ai pas été violée.
Le message est clair : lâchez-moi.

Et je veux mourir. C'est une constatation froide, clinique. Je ne suis pas dépressive. Je ne suis pas accablée.
Simplement fatiguée. Fatiguée à en mourir.
Ne t'inquiète pas. Je veux vivre. J'ai des projets d'avenir, plein de choses à faire, des amis et une Fée. Des sourires.
Je veux mourir. Presque. Cesser de courir, de craindre les échéances, de me retourner des heures dans mon lit, culpabiliser lorsque j'échange quelques mots avec Fée qui ne concernent pas tout ce qui s'effondre autour de moi. Cesser d'étouffer.

Je veux juste qu'on me donne des vacances. Arrêter de vivre, pendant quelques temps.
M'assoire, les genoux regroupés contre ma poitrine, dans une salle blanc hôpital. Sphérique. Aucun bruit que ma respiration, que mon coeur qui cogne, aucune autre couleur que ma peau pour me crever les yeux, aucun autre goût dans ma bouche que la saveur ferreuse de mon sang.
Une perfusion me maintient en vie parce que le moindre mouvement me déchire. Parce que la nourriture ne me fait pas envie.
Je ne vois personne, je suis un poussin dans ma coquille d'oeuf immaculée.
J'ai le droit d'arrêter de m'inquiéter, de sentir le stress inonder mes veines d'adrénaline, d'aimer et d'être déçue, d'espérer et de souffrir, de sentir et de ressentir.
Je ne sens plus rien, je suis immatérielle.
Peut-être que je ne pense à rien, peut-être que les pensées se déchaînent et que je mets de l'ordre en moi.
Personne ne me cherche. Rien ne me harcèle.
Enfin j'ai le droit d'être libre.
Peut-être que c'était ça, mon rêve.
Peut-être que je veux juste qu'on me laisse tranquille.

Il y a des choses qui sont graves, et d'autres non.
Il y a des jours où il ne se passe rien, et des semaines où tout vous tombe dessus.
J'ai peur Machi. Trop de choses qui arrivent.
Et puis j'ai un ami, il…

Ça y est j'ai le bourdon. Mais ça va déjà mieux.

Merci.

P.s. Les échéances s'éloignent à tire d'ailes de pages de calendrier. Tout va bien. Tout s'est bien passé. Tout est fini.
Presque. Parce qu'il…
Je t'envoie un baiser du bout des doigts. Comme ça on ne se touchera pas.

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