Lundi 24 novembre 2008 à 18:37

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Je ne peux pas m'empêcher de penser à ça, à toi. Mes souvenirs, mes angoisses tambourinent mon crâne. Je n'ai pas assez dormi, je n'arrive pas à me concentrer. Et il y a toi, toujours toi. J'ai si peur... Mais ça tu le sais déjà...
 

Je suis engloutie, peu à peu je me noie... Dans cette idée que je me fais de toi.
Tu dis que ça va mieux et pourtant j'ai peur, je voudrais que tu ne cesses de me parler, je voudrais que tu me dises que tu penses à moi encore et encore... mais c'est bien ce que tu fuies, n'est-ce pas.
J'espère que tu sais ce que tu fais, j'espère de tout mon coeur que la prochaine fois qu'on se verra tu me regarderas dans les yeux et que soudain tout cela n'aura plus aucune importance.
La vérité c'est que chaque homme est seul, toujours seul. Je ne peux rien faire pour toi, vraiment rien, à part te forcer la main mais en même temps ce n'est pas ce que je veux.
La vérité c'est que le monde s'effondre, je voudrais tellement pouvoir remonter le temps mais c'est tellement STUPIDE n'est-ce pas ? Personne ne remontra jamais le temps.
Je t'aime, je crois que je ne t'ai jamais aimé autant que maintenant, précisément lorsqu'il ne faut pas, lorsque mon amour te torture.
J'ai tellement peur de te perdre... Je voudrais tellement que tout cela ne soit qu'un cauchemar et le pire c'est que je crois que toi aussi...
Ces filles dont tu m'as parlé... J'espère que cela ne t'a pas blessé le fait que je te parle de mes rêveries sur d'autres... parce que moi c'est pas important... mais ce n'est pas ton genre... j'espère tellement, tellement, que ce soit juste une phase, un passage à vide, et que tout rentrera dans l'ordre. Que tu me dises à nouveau que plus le temps passe et plus tu m'aimes...
Tu sais que j'ai peur de t'imposer ce que je veux, de faire comme l'autre...
ça me rassure lorsque tu me dis que tu fuis, sinon j'ai l'impression d'être transparente.
J'ai peur car même si tu dis que ça va mieux, tu n'oses toujours pas me dire je t'aime...
J'ai tellement besoin de te voir, chaque cellule de ma peau crie ton absence. Ce n'est même pas que tu me manques, c'est à un niveau différent. J'ai besoin de me blottir contre toi et de respirer doucement comme ça... rien de plus. Juste être avec toi. Là, maintenant.
Ça m'inquiète et me rassure à la fois que tu as « un peu » envie de me voir. Un peu, c'est mieux que rien ,c'est mieux qu'avant, mais ce n'est clairement pas assez...
Moi en tous cas je t'aime, et je suis prête à tout endurer pour te garder. Je voudrais juste que tu prennes un peu soin de moi... Si c'est possible.

Lundi 24 novembre 2008 à 18:16

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La vérité c'est que tout le monde est seul, terriblement seul. Pour comprendre le monde aujourd'hui il faudrait être un spécialiste dans tout mais il ya trop de choses à savoir, tellement de choses... On ne peut pas créer un consensus, un groupe de personnes chacun spécialiste quelque part et qui échangeraient leur pensées pour comprendre car on ne peut échanger ses pensées avec personne... il ya des mots qui tuent... Et je meurs avec eux ?
Je n'en peux plus, de toi, de mon amour pour toi, je suis contente et je doute, je suis prête à tout, te suiverai jusqu'en Enfers et ne veux rien t'imposer, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur... Pardon...

Jeudi 20 novembre 2008 à 21:00

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J'en ai assez de ces soit-disants révolutions annuelles, maintenant on manifeste pour manifester, les gens savent qu'il ya révolution parce que le métro est en grève, perdent jamais une occasion pour foutre la merde, parce que ça les fait bander tout ce peuple qui tempête de ne pouvoir aller travailler, de ne pouvoir voir leur petite amie, de ne pas pouvoir circuler BORDEL. Ils sont tellement content de leur pouvoir, c'est le pied. Ils n'ont pas de problème, rien à revendiquer, ils ont des avantages par rapport aux autres professions mais non, c'est jamais assez. Ou c'est juste par plaisir d'emmerder tous les autres, c'est selon.
Ca me fait rire tous ces étudiants, ces lycéens qui font la grève, comme s'ils avaient des droits sociaux, comme s'ils avaient un moye nde pression sur la société. J'entendais une femme dans un mégaphone crier "Des vacances ? Jamais ! Des heures sipplémentaires !"
Ne me faites pas rire s'il vous plaît. Le collège et le lycée franchement c'est pas l'enfer, moi j'ai passé 7 ans à m'y ennuyer. On a pas vraiment la pression, on est mauvais... Alors "les pauvres chéris ils travaillent trop" ouvrez les yeux s'il vous plait... Vous mêlez pas de nos histroires de lycéens pour y greffez vos propres revendication...
Les lycéens, bien sûr qu'ils vous suivent, trop contents de sécher les cours... C'est vraiment la culture du plaisir... Tout effort est à bannir... C'est pas ça la vie mes cocos. Et si vous voulez qu'on vous le donne, le bac (de toute façon on vous le donnera), c'est pas en novembre qu'il faut commencer...

c'est affligeant... ça a commencé avec le CPE et ça partait sans doute d'un mouvement sincère, mais très vite ça s'est voulu imiter mai 68 alors que vraiment ça n'en a pas l'ampleur, et puis ça recommence tous les ans... ça m'énervre...tellement immature... Savez-vous seulement les visées, le contenu du projet contre lequel vous vous braquez parce que le compain d'une amie d'une cousine a lu sur un blog qu'apparement quelqu'un qui sait de quoi il en retourne aurait dit que... est-ce que vous savez au moins pourquoi vous manifestez ? pour défendre les droits des mangoustes en appalousie orientale ou pour ne pas aller en cours ?
 

Affligeant...

Mercredi 19 novembre 2008 à 21:36

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Extraordinaire. Peu d'œuvres ont en elles une telle force d'ouragan, de tout balayer en nous pour laisser place à quelque chose de plus grand. Je crois que c'est la première fois que c'est si fort, que je vois consciemment les choses d'un œil différent. On a toujours l'esprit trop étroit, il ne peut que s'élargir encore et encore...
Son texte était sensuel, mystique, plein d'amour, de passion, féminin... Un manège.
J'ai beau façonné mon intellect, il faudrait un travail énorme pour forger mon essence. Ai-je une sensibilité suffisamment grande ? Mes textes sont plats. Je bâcle tout. Si je les travaillais pour de vrai, si je m'en donnais la peine, ils seraient bons enfin et pourraient prétendre à entrer dans l'histoire.
Je ne me sens pas digne de ce désir d'écrire que j'ai, ce n'est pas une faim dévorante comme celle d'Etty et pourtant j'en ai besoin... J'ai besoin de progresser ne tant qu'humain, mais je suis si paresseuse.
Ce n'est pas tant le jeu des acteurs, la mise en scène, qui ne m'a pas spécialement accroché pour ne pas dire qu'elle m'a presque déplu, c'est évidemment ce texte, cette force incroyable... Je n'aime pas les gens comme ça, si riches intérieurement... Je me sens si petite...
J'ai rencontré trop peu de gens aussi hauts en couleurs, dotés d'une véritable richesse intérieure... C'est un peu triste. C'est ce que j'aimais chez certains comédiens. Mireille était comme ça... Elle ne se dévoilait pas, c'était un mystère vivant, des ombres chinoises... Et pourtant ça ne pouvait que déborder.
Le travail qu'Etty Hillesum a fait sur elle vaut la peine d'être lu... Je pense que ce sera une sorte de Bible, lorsque j'aurai le temps d'y jeter un coup d'œil.

J'ai confiance.

Cela m'a amusée lorsque la femme a déploré qu'Etty soit morte jeune. Comme si un talent avait besoin d'être fauché pour se déployer dans toute sa splendeur. Ce texte aurait-il eu cette profondeur s'il s'inscrivait dans un fatras d'œuvres ? Je trouve que cette brièveté, cette histoire autour du livre lui donne un surcroit de saveur, comme le journal d'Anne Frank. Ce n'est pas un simple livre. C'est un destin.

Parfois j'ai des envies d'être juive. Bien sûr je ne me revendiquerai jamais comme telle, j'éprouve trop de respect. Mais c'est plus qu'une religion, c'est une communauté, avec une histoire... Je me sens attirée par ces êtres lointains et mystérieux, que j'imagine doué d'une spiritualité plus grande que la mienne... Mais je ne pourrais croire en Dieu par rapport à un livre Saint. Trop souillé.
Je lisais le témoignage d'une musulmane, qui a divorcé de sa religion après avoir lu le Coran, car c'était Allah qui avait voulu que les femmes soient inférieures, impures. Je ne suis pas d'accord. Pour moi, si dieu il y a, il ne peut pas avoir commis une telle erreur. Cela ne peut être que le prophète qui a failli, qui a laissé ses sentiments bassement humains le submerger. Il a profitait du crédit qu'Allah lui a peut-être conféré en mettant ses mots dans sa bouche pour laisser transparaitre en filigrane ses propres démons. A-t-il été rejeté par une femme ? Son épouse ne l'aimait pas ? Ne l'aimait plus ? En tous cas, je ne peux avoir de respect pour quelqu'un qui s'est laissé porté par la facilité du petit alors qu'il aurait pu être grand.
C'est pour ça que je ne pourrais pas croire en un livre saint. Je n'ai pas confiance en leurs auteurs, en leurs interprétations, conscientes ou pas. Humain, trop humain.

Un nouveau départ.

J'aime bien cette connivence facile de certains, des adultes qui disent spontanément « chérie », « mon chou ». C'est comme une façon de dire « je ne vous connais pas mais je vous aime parce qu'on est humain ». C'est comme une solidarité qui n'existe pas dans ce siècle individualiste. C'est mignon, je voudrais pouvoir m'exposer ainsi. Appeler un inconnu à un inconnu, c'est s'ouvrir un peu, s'exposer à se frotter à un porc-épic, qui refuse cette intimité fugace...
J'ai trouvé ça d'autant plus brave que c'était une noire qui disait ça à une fille, genre « sophistiquée » (dans sa définition toute particulière de la sophistication), elle venait de trébucher et de s'étaler lamentablement, donnant l'occasion à tous les voyageurs en transit d'avoir un aperçu du clair de Lune, dont on se serait bien passé.
Ce que je veux dire, c'est que c'était tellement sincère, spontané... Et peut-être même un peu osé lorsqu'il y a des gens qui sont encore pour l'apartheid (affligeant)...

Mein Herzt Brennt

Samedi 15 novembre 2008 à 17:03

C'était une pluie étrange, presque de la brume, j'ignorais qu'une pluie si fine pouvait être attirée par le sol sans se dissoudre.
C'était une rafale de goutelettes si fines et ténues qu'elles ne semblaient soumises à nulle gravité, elles s'envolaient avec grâce tandis que je restais rivée au plancher dans toute ma pesanteur.

Saez a des vertus thérapeutiques.

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